samedi 2 novembre 2013


Mgr Louis Portella Mbuyu au synode sur la famille, à Rome



Dimanche 5 octobre 2014, s’ouvrira à Rome, Place Saint Pierre, la troisième assemblée plénière du synode des évêques, sur le thème : « La famille ». Ce synode dit « extraordinaire » a été convoqué le 8 octobre 2013, par le Pape François. Son but principal est de trouver les mots et les moyens adéquats pour une bonne pastorale familiale aujourd’hui. D’où le thème du synode : « Les Défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’Évangélisation ». Selon le Saint-Père, ce synode n’aura pas à publier un document, il va préparer le synode extraordinaire qui aura lieu en octobre 2015. L’«  instrumentum laboris » publié pendant l’été de cette année dit : « Durant l’assemblée générale extraordinaire de 2014, les pères synodaux évalueront et approfondiront les données, les témoignages et les suggestions des Églises particulières, afin de répondre aux nouveaux défis sur la famille…. ». Signalons que Mgr Louis Portella-Mbuyu, Évêque de Kinkala et président de la C.E.C (Conférence Épiscopale du Congo), participe à ce synode, en compagnie de l’abbé Armand Brice Ibombo.


Les évêques attendus au synode
La famille, comme nous le savons tous, est la cellule de base de toute société. Il n’y a pas de société sans famille, de même qu’il n’y a pas d’individu sans famille. Elle reste fondamentale voire capitale pour chaque individu.
C’est dans la famille que l’homme vient au monde, grandit et se développe. C’est dans la famille que l’homme se forme, s’éduque et apprend à devenir homme de demain. Son rôle n’est plus à démontrer et ceci dans toutes les sociétés.
Du point de vue religieux, la famille revêt encore un sens plus profond à telle enseigne qu’elle est considérée comme « L’Église domestique » ou la petite Église, autrement dit le lieu idéal où l’homme se forme humainement et chrétiennement. A l’image du verbe incarné fait chair (Jn 1) qui a eu besoin d’une famille, c’est-à-dire, de la chaleur et l’affection humaines, la famille est et reste « la cellule vitale de toute société » (Benoit XVI, Africae munus, n°42).
Le livre de Genèse nous montre, de prime abord, qu’à l’origine, Dieu a l’idée de la famille (c’est le Dieu Trinitaire), de créer Adam et Ève : « Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa » (Gn 1, 27). A eux, Dieu confie l’univers, leur donne la mission de former un couple pour un projet majeur celui de l’amour et de la multiplication : « Multipliez-vous et soyez féconds » (Gn 1, 28).
Tous ces passages non seulement nous parlent de la famille, mais du bien fondé de celle-ci comme volonté et dessein de Dieu. En substance, Dieu aime la famille et veut que chaque homme et chaque femme unis dans le mariage forment ainsi une famille selon le plan de Dieu.
Les deux ensembles (homme et femme) ont la bénédiction spéciale du Très Haut. D’où l’intérêt de la famille pour l’Église, d’où le souci du Pape et des évêques sur ce thème de grande envergure pour tout homme et pour l’Église.
Aussi, face aux doctrines erronées propagées dans les médias présentant à cet effet une image tordue sinon néfaste de la famille, l’Église, dans son magistère ordinaire, pour le souci de l’homme et de la société, fait-elle de la famille un cheval de bataille, car ignorer la famille, c’est ignorer l’homme tout entier et donc mettre en danger le futur et l’avenir de la société. Penser à la famille, c’est penser à l’avenir du monde.

Mgr Louis Portella-Mbuyu, Évêque de Kinkala
Voilà pourquoi, au cours de ce synode, qui va regrouper les délégués de chaque conférence épiscopale, les pères synodaux vont, ensemble, méditer, réfléchir et discuter sur ce thème dans le but de trouver les pites justes pour une bonne pastorale familiale adaptée à l’homme d’aujourd’hui emporté par la technologie, connecté dans ce vaste réseau social et culturel qui a aussi des effets pervers sinon négatifs sur la famille.
Sur ce, nous disons la mondialisation est un bien certes, mais un bien à prendre avec discernement, éclairé par le message évangélique. Dans ce sens, le retour à la Parole de Dieu nous aidera et aidera l’homme de ce temps distrait par les ondes de la société pluraliste à faire recours à la volonté de Dieu qui n’intrigue personne mais qui au contraire donne vie et saveur à la vie de l’homme. Un homme heureux vit selon Dieu et s’efforce à le suivre en fermant les yeux et en bouchant les oreilles sur ce qui le désoriente.
Toute déviation propagée par les idéologies contre la famille et donc contre l’homme n’auront pas d’emprise sur celui qui suit le chemin voulu et tracé par Dieu qu’est celui de la famille, fondé sur l’amour entre un homme et une femme, et de cet amour sortira le fruit reçu comme don de Dieu notamment l’enfant ou les enfants.
Accompagnons ainsi nos pères synodaux dans nos prières pour que ce synode soit fécond et riche pour le bien de l’homme, du monde, de la société, mais surtout pour la plus grande gloire de Dieu. Dieu aime la famille et veut que l’homme et la femme fassent autant.

Armand Brice IBOMBO
Secrétaire général de la Conférence épiscopale du Congo
(A Rome)


 L'abbé Barthel Christel Barthel GANAO: 
Docteur en théologie morale
             Ce jeudi 8 /05/ 2014, à l'Accademia


Alfonsiana à Rome, Barthel Christel GANAO a présenté sa thèse en théologie Morale sur « Église et engagement social. Défis éthiques et sociaux pour le Congo-Brazzaville ». Après le Master en théologie morale à l'Institut Catholique de Paris, sur proposition de l'ancien Provincial des Sulpiciens de continuer sa formation en morale, Barthel Christel GANAO, prêtre du diocèse de Gamboma et membre de la Compagnie des Prêtres de Saint-Sulpice choisit d’aller à Rome pour vivre une nouvelle expérience de la catholicité de l’Église. Admis en thèse à l’Accademia Alfonsiana, il vient de soutenir avec grand succès au terme d’un parcours de deux ans et demi sa thèse avec la mention Summa cum laude.Il était exactement 11 heures quand tout a commencé à l'Accademia Alfonsiana, devant un jury composé de trois membres. On notait dans l'assistance, la présence des pères: Eric sylvestre, Recteur du Collège Pontifical Canadien, Alain Mayama, Assistant Général des Spiritains à Rome, Johachim Alice Mbon, Gyscard Kevin Dessinga ( tous deux Franciscains). Aussi, ont pris part à ce grand évévenement, les abbés Désiderio MAEMA, Joly Maslov Okongolonga du diocèse
d'Owando, Armand Flavien Inko ( qui a fait un déplacement de la France pour la circonstance), Félix Nervaise MOKOMAKO et BoBorice Ngora du diocèse de Gamboma. La présence des amis étudiants du collège canadien et de quelques autres congolais dans la salle n'est pas à survoler. Après le mot de bienvenue tenu par le président du jury, la parole est accordée à l'impétrant. Pendant 30 minutes, le doctorant Barthel s'est attelé à présenter vaillamment son travail. Tout part du contraste entre le culte et la vie sociale des gens a-t-il souligné en substance.
En effet, la foi chrétienne, comme source d'inspiration spirituelle et vie à la suite du christ, engage aussi à participer à la commune recherche des moyens permettant d'honorer et de défendre la dignité humaine. “ Cette thèse dit-il, «se veut une contribution dans la recherche du mieux-être congolais. Car la situation de pauvreté dans laquelle sont plongées certaines personnes au Congo interpelle profondément et fait poser des questions sur la dignité de la personne humaine.» Dans son travail bâti en quatre chapitres tant équilibrés que distincts et complémentaires, le doctorant a tenté avec clarté de repréciser la nature de la mission en partant fondamentalement de l'encyclique Redemptoris missio de Jean Paul II. Pour Barthel, la mission demeure un problème d'actualité et
son importance ne peut laisser indifférente l’Église. Dans cette optique justement, souligne-t-il, “ L'engagement dans l'annonce de l’Évangile permet de concilier la possibilité et la nécessité du salut que le Seigneur offre à toute l'humanité.[....] Aussi, la Caritas comme organisation de l'amour
est-elle une forme actualisée de la diaconie primitive dont parlent les Actes des Apôtres.” Bien plus, le doctorant a mis en exergue le lien intrinsèque entre vie spirituelle et 'engagement social des chrétiens, tout en signifiant nettement que les deux n'ont pas la même fin.
Cette démarche lui a permis de penser la relation entre Dieu et les hommes dans l'histoire afin de permettre la participation de l'identité chrétienne à la construction du bien commun. Ceci dit, le lien inséparable entre vie chrétienne et engagement social ne doit pas faire perdre de vue la finalité
eschatologique de la mission liée à l'espérance chrétienne, a dit l'abbé Barthel en d'autres termes. De même, l'impétrant s'est plausiblement penché sur la question relative à la formation de l'identité chrétienne. La formation constitue en effet l'un des défis au quels notre monde doit faire face avec dévouement aujourd'hui. Il s'est proposé d'épingler quelques lieux capables de favoriser la construction de l'identité chrétienne des fidèles et d'aider ceux-ci à forger ce caractère à partir de certaines vertus et tout naturellement de leur adhésion à la foi en Jésus-Christ.
Pour conclure son exposé, le doctorant a porté un regard sur la dimension éthique de la vie à la suite de Jésus, le lien entre mission et engagement social ecclésial en partant humblement et courageusement de l'expérience des pionniers de l'évangélisation du Congo-Brazzaville. La fin de ce brillant exposé a ouvert la phase dite de questions-observations. Barthel s'en est
sorti avec beaucoup de facilité faisant ainsi la joie tant des membres du jury que de toute l'assistance. Le jury s'est retiré pour la délibération. Au retour, son président au nom de l'équipe a reconnu les efforts fournis par Barthel et lui a conféré publiquement le titre de Docteur en théologie morale. Signalons cependant que la mention Summa cum laude n'a été communiquée que
lendemain par le secrétariat conformément à la tradition de l'Accademia Alfonsiana. Commencée a 11h, la soutenance de la thèse a pris fin à 12h35. «Tout est bien qui finit bien». Pour la circonstance, Un pot d'amitié a été offert à tous les participants.


Abbé Félix N. MOKOMAKO
( Florence, Italie)





MESSAGE DE CAREME 2014

« A l’image du Dieu Saint qui vous a appelés, soyez saints, vous aussi dans toute votre conduite… » 1 Pi, 1, 15.

Aux prêtres, religieux et religieuses, à tout le peuple de Dieu du diocèse de Gamboma, «Paix, miséricorde et joie dans le christ!»

Chers frères et sœurs, disciples du Christ,
1.  Nous commençons,  en ce mercredi des cendres et selon la longue tradition de l’Eglise, le temps précieux du Carême. C’est pour notre diocèse un premier carême depuis son érection le 22 février 2013, par le bien aimé Pape émérite Benoit XVI. C’est un  don du ciel que nous avons à rendre continuellement grâce au Seigneur (Ps 110, 1), car le diocèse est né dans un contexte ecclésial bien précis. C’était au cours de l’année de la Foi, moment où l’Eglise universelle, par volonté du Saint Père, relançait le défis de la nouvelle évangélisation. Nous avons reçu ce cadeau du ciel pendant aussi un temps non pas facile pour l’Eglise avec le renoncement du pape Benoît XVI au ministère pétrinien, comblé heureusement avec la venue ou l’élection du Pape François.

2.   Dans ce contexte, l’appel de l’Eglise à une nouvelle évangélisation ne nous épargne point, au contraire, il nous concerne et nous interpelle vivement à relancer la mission évangélisatrice dans notre diocèse. Il s’agit ici d’évangéliser en premier lieu notre tissu culturel. Notre diocèse est jeune, à peine né, mais avec les défis innombrables. Parmi ceux-ci, le plus important est et demeure celui de l’évangélisation non seulement des lieux ou villages mais de toutes les réalités socio culturelles, politico-religieuses de notre circonscription ecclésiastique afin que le Christ en devienne le centre.

3.   Dans ce sens et selon le tableau socio culturel, notre diocèse est le lieu, comme partout au Congo, où cohabitent de nombreux mouvements religieux d’origine diverse dénommés couramment comme «secte». On trouve, dans la plupart des villes ou villages, la présence considérable de nombreuses sectes, les différents mouvements religieux de matrice protestante ou pentecôtistes et les églises dites de «réveil». Il faut ajouter à cela l’influence encore dominante de la religion traditionnelle africaine dans toutes les ethnies et villages. C’est justement dans ce contexte historico-culturel et religieux que le diocèse de Gamboma vit son premier carême, non seulement avec la création de ce diocèse mais aussi avec la présence de son évêque résidant depuis son ordination le 21 avril 2013.

4.  Quels sont les objectifs visés pour ce carême et dans notre diocèse?
Pour bien nous préparer à la fête de la Résurrection, pour aider chacun et chacune à prendre conscience de son être chrétien et responsable de ses engagements du baptême, nous avons pensé à deux objectifs parmi tant d’autres: D’abord celui de la recherche du royaume de Dieu, ensuite celui du désir continuel de la sainteté dans toutes ses formes. Car, d’après le Concile Vatican II, nous sommes tous appelés à la sainteté considérée comme «vocation universelle des chrétiens» (voir, la constitution dogmatique sur l’Eglise Lumen Gentium, n. 26). Le pape François, dans le message du Carême de cette année, nous rappelle le but premier de ce  temps comme «chemin personnel et communautaire de conversion». Il s’inspire de la seconde Epitre de saint Paul aux corinthiens, passage qu’il appelle la «générosité de notre Seigneur Jésus-Christ : de riche qu’il était, il est devenu pauvre pour que nous devenions riches par sa pauvreté» (2 Cor 8, 9). Le Pape nous rappelle ainsi l’essentiel de ce temps du Carême, qui doit nous conduire à la conversion: «Convertissez-vous et croyez à l’Evangile» (Mc 1, 15).

5.                  Chers Frères et sœurs, depuis toujours, le carême est retenu comme un temps de prière, de pénitence et de partage, d’après ce que nous lisons  dans l’évangile du mercredi des cendres (Mt 6, 1, 1-17). Ainsi, notre itinéraire vers la Pâques de la Résurrection du Christ doit être soutenu et guidé par ces trois mots importants, pour notre sanctification et pour une recherche continuelle du royaume de Dieu: «chercher d’abord le royaume des cieux, le reste vous sera donné» dit Jésus ((Mt. 6, 33). Nous sommes ainsi appelés et même interpellés à privilégier le rapport avec Dieu par la prière, à rechercher sa volonté et à grandir dans la relation avec lui. Le rapport avec Dieu nous rend fort et devient le gage de notre salut.

6.                      Pour nous prêtres, religieux et religieuses, la relation avec le Seigneur est notre première mission et doit précéder toutes les autres choses. Un bon prêtre, une bonne religieuse ou bon religieux se reconnait dans sa façon de mettre le Seigneur au dessus de tout et par-dessus tout. Je ne  voudrais pas vous rappeler, ici, comme évêque, que la prière doit alimenter toute notre vie et orienter toutes nos activités. Voila pourquoi il nous faut privilégier la prière, non pas seulement comme moyen de rechercher le royaume de Dieu, mais aussi comme instrument de base pour notre propre sanctification et pour la sanctification de notre peuple. A nous donc, d’aider le peuple qui nous est confié, par la prière mais en leur donnant un exemple par notre témoignage: «Soyez les modèles du troupeau qui vous est confié» (1P. 5, 2). A travers la prière, l’on se met à l’écoute de la parole de Dieu afin qu’elle demeure en nous et porte des fruits. Dans cet esprit de prière et de recueillement, nous pouvons poser des actes créateurs et rédempteurs pour l’édification de notre église locale.

7.                  Cet itinéraire spirituel n’est pas un acte isolé mais une démarche personnelle et communautaire afin  de se dépouiller de l’orgueil, du mensonge, de l’idolâtrie, du fétichisme ou de la mentalité fétichiste. Cet esprit christique nous aidera à être libres par rapport à l’argent, aux plaisirs éphémères, au pouvoir ou à la tentation de vouloir toujours dominer les autres. Il y a parfois en nous, il faut le dire, la tentation d’absolutiser les expériences personnelles, ce qui peut provoquer en nous, la cécité et la sourdité spirituelle.

8.                 La pénitence ou le jeûne est le deuxième point clé pour bien vivre son Carême. En effet, le jeune est un exercice spirituel qui consiste à donner priorité à Dieu dans notre vie. A travers le jeune nous découvrons l’essentiel de notre existence par le dépouillement en mettant toute notre confiance dans le Seigneur: «Suivre Jésus veut dire le mettre à la première place, se dépouiller de beaucoup de choses qui étouffent notre cœur», dit le Pape François. Le jeûne a son vrai sens dans le partage, car on se prive pour donner aux autres, on ne jeûne pas pour jeûner mais pour apprendre à partager (Mt 25, 31-46).   Dans ce sens, cette privation a pour fondement l’amour (voir Catéchisme de l’Eglise catholique n. 1438).
9.                 Un autre moyen de vivre efficacement le carême est celui du partage ou de l’aumône. Ce Carême doit nous aider à approfondir le sens du partage, car «il y a plus de joie à donner qu’à recevoir» (Act. 20, 35). Le partage est l’expression ultime de notre charité, c’est l’amour qui se donne et se témoigne dans le concret à travers des gestes visibles. La charité ne signifie pas le fait de donner du superflu mais une véritable donation, un vrai geste d’amour à l’image de Jésus qui par amour à donner sa vie pour les autres (Jn. 15, 13). La charité apparait ainsi comme une valeur suprême de notre être chrétien. «Dieu est amour» (1 Jn. 4,16) et il nous invite à demeurer dans son amour (Jn. 15, 9-10), à le partager et à le témoigner (Benoît XVI, Deus caritas est).

10.             Voilà chers frères et sœurs, ce que je tenais à vous soumettre comme méditation à l’entrée de ce temps précieux qu’est le Carême. Nous voulons que ce temps soit fructueux et favorable pour tous et que chacun profite de ce temps pour sa conversion et pour sa sanctification. Il ya aura, certes, les temps d’épreuve ou des tentations mais avec la force qui nous vient d’en haut et avec l’aide de Jésus  à travers une vie sacramentaire authentique et crédible nous saurons comment marcher dans la fidélité pour arriver à Pâques avec un cœur nouveau et un esprit nouveau. C’est avec le cœur christique et ecclésial que nous nous engageons au renouveau spirituel et humain de nos familles.
11.  Que la Vierge Marie, Etoile de la nouvelle évangélisation, intercède pour chacun de nous, afin que nous puissions toujours privilégier le rapport avec Dieu et tendre vers la sanctification, comme finalité de notre être chrétien par la prière, le jeune et le partage.

Bon Carême à tous!

Gamboma, le 22 février 2014, en la fête de la Chaire de Saint Pierre Apôtre.

Mgr Urbain NGASSONGO

Evêque de Gamboma